Pouvez-vous expliquer comment cette bourse a contribué à la réalisation de vos projets d'échanges artistiques et/ou de développement culturel local et/ou de promotion de la diversité culturelle ?

En résidence dans le studio de Danse d'Alice Massabki puis à Station Beirut, nous avons pu effectuer 7 semaines de répétitions avec les comédiennes Caroine Hatem, Zalfa Seurat et Camille Brunel, ainsi qu'un travail de réalisation vidéo avec Walid Abdelnour et lumière avec Rayan Nihawi. Ces répétitions m'ont mises en contact avec des artistes et des techniciens locaux, ainsi qu'avec des directeurs de lieux, qui m'ont permis de comprendre les caractéristiques d'un travail artistique au Liban et de développer une recherche artistique mêlant écriture autobiographique et exigences esthétiques. Les représentations ont été une opportunité de rencontrer un public hétéroclite, curieux et enthousiaste. La relation avec la presse et les médias (Future TV, Agenda Culturel, An Nahar, l'Orient le jour) m'ont également permis de me familiariser avec la façon dont la culture est représentée dans ce pays.

Qu'apportent l'échange, les réseaux et les contacts à l'international pour le développement de votre activité artistique ou culturelle ?

Oui. Sans ce réseau d'acteurs, de techniciens, de directeurs de lieux et de soutien, le projet n'aurait pas pu exister.

Pouvez vous élaborer sur l'apprentissage et les connaissances que vous avez obtenu / partagé à travers cette expérience ?

Cette expérience a marqué mon parcours artistique de façon très forte. Je n'avais jamais eu l'occasion d'éprouver mes compétences dans mon pays d'origine ni de travailler avec des artistes locaux. Cette résidence m'a permis d'affirmer mes aspirations de créatrice en me confrontant à de nouvelles techniques (projection de vidéo au sol et au mur pendant le spectacle) et à de nouveaux artistes. Cette expérience m'a également demandé une grande adaptabilité au contexte local et au modus opérandi de mes partenaires.