Pouvez-vous expliquer comment cette bourse a contribué à la réalisation de vos projets d'échanges artistiques et/ou de développement culturel local et/ou de promotion de la diversité culturelle ?
Le projet de coopération culturelle mis en place en partenariat avec l’Institut Français du Liban consistait en une série de représentations de notre spectacle Pauline à la plage, et deux ateliers menés auprès d’étudiants libanais. Le partenariat nous a permis de rencontrer des artistes mais aussi des techniciens libanais avec lesquels nous avons pu discuter et collaborer. Nous avons pu présenter notre pièce, Pauline à la plage, dans le jardin de l’Institut Français du Liban mais aussi dans le parc de Jounieh, où nous avons été accueillis par l’équipe d’une des antennes de l’institut Français. Nous avons pu, lors de ces deux représentations, découvrir une autre manière de travailler, un autre public. Nous avons eu aussi l’opportunité de donner un stage interuniversitaire à des étudiants libanais pendant 4 matinées. Accueillis au Théâtre Béryte de l’Université Saint-Joseph, nous avons travaillé avec des étudiants de l’Université Saint-Joseph, de l’Académie Libanaise des Beaux-Arts, et de l’Université Libanaise. Cet atelier a été conçu et proposé par sept intervenants du Collectif Colette, ce qui permettait de travailler avec de petits groupes d’étudiants, et de multiplier les regards sur les exercices et les propositions des étudiants. Nous leur avons notamment proposé un exercice d’écriture, et de mises en voix de leurs propres textes, autour des personnages de Pauline à la plage. Nous avons alors retrouvé des similitudes avec nos propres travaux, lorsque nous étions en création. Ce stage s’est achevé avec une présentation de différentes scènes du scénario de Pauline à la plage par les étudiants, devant les directeurs des différentes UFR des universités représentées. Nous avons pu mener un deuxième atelier, plus court, avec des étudiants non francophones, à l’American University of Technology à Biblos, et leur proposer de travailler sur des improvisations en arabe et en anglais, autour des scènes de Pauline à la plage.
Qu'apportent l'échange, les réseaux et les contacts à l'international pour le développement de votre activité artistique ou culturelle ?
En allant à Beyrouth, nous nous sommes rendus compte de la richesse d’un projet lorsqu’il est joué dans un pays étranger comme le Liban. Quelle belle occasion que le scénario d’Eric Rohmer pour aller parler d’amour à l’autre bout du monde ! Aussi, notre projet s’appuie sur la langue, les écritures françaises. Il est important pour nous de diffuser cette langue, cette écriture, et son importance ailleurs qu’en France.
Veuillez indiquer un lien vers votre travail actuel (site internet/facebook)
https://www.collectifcolette.fr/colette/laurent-cogez/