Pouvez-vous expliquer comment cette bourse a contribué à la réalisation de vos projets d'échanges artistiques et/ou de développement culturel local et/ou de promotion de la diversité culturelle ?
La bourse obtenue a permis à Nicolas Cantillon, chorégraphe, de poser les premières pierres d'un projet de deux ans, comprenant un échange chorégraphique entre l'Iran et la Suisse. Une rencontre avec le MaHa Group, il y a 3 ans, a permis d'initier ce projet. Le but est de réaliser une création dans le cadre d'un festival à Téhéran avec une perspective de co-production internationale. Ce voyage a permis d'approfondir les connaissances du chorégraphe dans le domaine des maqâms et de son essence poétique. L'élégance de la culture iranienne résonne déjà dans son travail. Il a également eu la possibilité de rencontrer la scène artistique iranienne, ce qui a ouvert de nouvelles perspectives de collaboration. Nicolas Cantillon met en place un agenda sur 2018 et 2019 avec toutes les parties prenantes.
Qu'apportent l'échange, les réseaux et les contacts à l'international pour le développement de votre activité artistique ou culturelle ?
Les échanges internationaux sont indispensables car ils nous permettent de produire nos créations de par le monde. C'est aussi l'occasion de développer nos créations en faisant des voyages pédagogiques et ces contacts participe à la transmission du Multi Style FUITTFUTT, créé par Laurence Yadi et Nicolas Cantillon.
Pouvez vous élaborer sur l'apprentissage et les connaissances que vous avez obtenu / partagé à travers cette expérience ?
La volonté de partir en Iran vient de la rencontre avec le Maha Group il y a trois ans à Beyrouth, lors du Festival Bipod. Les membres du Maha Group ont pu alors voir mon travail chorégraphique. Nous avons échangé autour de nos recherches personnelles. L’idée d’une collaboration a tout de suite pris forme. Je suis parti en résidence à Téhéran pour donner un atelier de danse Fuittfuitt*, danse élaborée autour de la pratique des mâqams. Le but de cette résidence était de penser ensemble à une possibilité de crée un objet chorégraphique, qui puisse rendre compte d’une transversalité à l’endroit de notre pratique de la danse. La question de la tradition et son évolution face au monde contemporain. Une recherche expérimentale qui n’est pas passée forcément par la théorie mais plutôt par le corps et sa capacité à cordonner une réflexion sensorielle. Ce voyage en Iran m’a permis d’approfondir mes connaissances dans le domaine des maqâms et son essence poétique. L’élégance de la culture Iranienne résonne déjà dans mon travail. Cette résidence m’a aussi permis de rencontrer plus largement la scène artistique iranienne, une partie importante de ce voyage. Une opportunité qui a ouvert de nouvelles perspectives de collaborations, notamment avec des musiciens comme Ali Taleie Joueur de tombak et de kamânache ou Milad Deraskani joueur de Târ (Luth Iranien).
Veuillez indiquer un lien vers votre travail actuel (site internet/facebook)
http://www.cie7273.com